À la fin du mois d’avril prochain, Marianne Anceaux va faire valoir son droit à la retraite. Après 16 ans passés à l’ISP, elle a, avec bienveillance, participé à la vie commune au bureau et toujours donné le meilleur d’elle-même pour satisfaire les exigences. Avant son départ, nous lui avons posé quelques questions.

16 ans d’engagement

Engagée en 2007 en tant que secrétaire de direction, Marianne Anceaux aura exercé cette fonction sous quatre directeurs et deux directeurs ad intérim. Son trilinguisme français-allemand-italien lui aura permis d’exceller en particulier dans la prise de procès-verbaux de commissions nationales et dans son activité de réceptionniste à la centrale téléphonique de l’ISP. Dès 2010, Marianne Anceaux devient également la personne de contact pour la coordination des cours internationaux avec les diverses organisations partenaires (CEPOL, AEPC, BKA, etc.). À partir de 2016, elle occupe le poste de collaboratrice qualité et reprend la responsabilité de ce secteur en 2019. En parallèle à la gestion des certifications ISO 9001 et 21001 pour l’ISP, Madame Anceaux intègre les différentes commissions nationales d’examens comme répondante de l’assurance qualité. À ce titre, elle participe très activement à la mise en œuvre des audits qualité pour le brevet fédéral de Policière / Policier et dans le cadre des certifications des assistantes et assistants de sécurité publique.

Chapeau bas !

Toujours avide de connaissances et de perfectionnement, il est à relever que Marianne Anceaux a obtenu un bachelor en économie d’entreprise à l’âge de 54 ans, et ceci en parallèle à son activité professionnelle. Chapeau bas !

Dévouée, loyale, aimable, calme et discrète, Madame Anceaux était assurément la personne de confiance sur qui l’on pouvait compter. Son écoute bienveillante va, à n’en pas douter, manquer à ses collègues.

La direction remercie très chaleureusement Marianne Anceaux pour ces années d’engagement sans faille au service de l’ISP et de la formation policière suisse. Nous lui formulons tous nos vœux pour la suite et nous lui souhaitons de profiter pleinement de cette nouvelle étape de sa vie.

Une petite interview avant le départ

Au cours des 16 années que tu as passées à l’ISP, quels aspects t’ont particulièrement plu ?

Marianne Anceaux (MA) : Lors de mon engagement à 80 % en novembre 2007, j’ai apprécié que ma demande d’avoir le vendredi libre ait été acceptée. En effet, j’avais commencé deux mois auparavant une formation bachelor en économie d’entreprise à la HEG de Neuchâtel à mes frais. Après l’obtention de mon bachelor, j’ai eu l’opportunité de m’occuper du secteur qualité puis de le développer. Le côté relationnel est un aspect qui m’a fortement motivée dans la conduite de ce travail collaboratif.

Et quels aspects t’ont paru plutôt difficiles ?

MA : La période du COVID a été une période difficile, car, en plus de la gestion de la qualité, je devais assurer deux jours par semaine la permanence téléphonique et la relève du courrier. Il fallait concilier les tâches au niveau du secrétariat de direction en constante augmentation et l’exigence du secteur qualité.

Si tu devais résumer les points marquants de ton parcours professionnel à l’ISP, quels seraient-ils ?

MA : Tout d’abord, je dirais ma nomination en tant que responsable qualité. Je garderai également un très bon souvenir de feu Reto Habermacher, directeur à l’ISP durant cette période, qui m’a fait confiance, encouragée durant les entretiens annuels et permis de travailler de manière autonome.

As-tu d’autres projets maintenant que tu es libre professionnellement parlant ?

MA : Après l’obtention de mon bachelor et comme il n’existait pas de master en emploi, je m’étais inscrite à une formation à distance en lettres modernes dispensée par l’Université de Dijon. Après une année, j’ai renoncé car le travail personnel exigé était trop conséquent. Je pourrai reprendre une formation dans le domaine de la littérature et je consacrerai mon temps libre à la culture, à l’art ainsi qu’à la visite d’expositions dans toute l’Europe. Et bien entendu, j’aurai plus de temps pour ma famille et en particulier pour mes quatre petits-enfants.